Je m’appelle Chloé, j’ ai découvert la condition des femmes à l’Est du Congo et les dangers qui les menacent, juste parce qu’elles sont femmes, juste parce qu’elles sont nées sur un sol convoité.
Je pense que cette cause est très touchante sur tous les plans : économiquement, politiquement et socialement.
Sur le plan économique : je me suis demandé quel était le rapport entre cette production de coltan et la violence envers les femmes.
Sur le plan politique encore: une organisation incompréhensible. A quel moment la politique intervient sur ce crime contre l’humanité ? JAMAIS ! Cela veut dire quoi ? Qu’ils valident l’attitude des criminels ? Se rendent-ils compte que s’ils n’agissent pas maintenant leur pays deviendra un véritable chaos ?
Sur le plan social : Les femmes sont rejetées et bannies par la communauté. Même question : pourquoi ? Ne pourrait-on pas inverser la tendance ?
J’ai pris conscience d’une chose très importante :
La guerre n’est pas finie.
Ce genre d’acte met en danger le monde entier en se servant des femmes.
C’est injuste.
On s’est tous posé cette question : pourquoi les femmes et pas les hommes ? A votre avis ça aurait changé quoi ?
Rien ! Car si cela avait eu lieu avec les hommes, on se serait posé la même question à l’heure qu’il est, mais dans le sens inverse.
Tout ça pour dire que le monde est en grand danger. Il faut être présent tous les jours pour ces femmes et pour leur redonner vie.
Partout dans le monde mais surtout au Congo ces violences me dégoûtent et me mettent les larmes aux yeux :
Je suis comme vous, je n’entends que des mots mais cela arrive à m’émouvoir. Alors imaginez si on le voyait réellement ?
Les mots employés par ces femmes qui ont été victimes de viols sont durs à entendre et sont durs à faire sortir de la tête car ce n’est pas humain.
Chloé Bé.